Vers l'Unique, la Perfection d'Amour d'Harmonie et de Beauté, le Seul Être, Uni à toutes les âmes illuminées qui forment l'incorporation du Maître, l'Esprit Guide   Pîr-o-Murshid Hazrat Inayat Khan   Vers l'Unique, la Perfection d'Amour d'Harmonie et de Beauté, le Seul Être, Uni à toutes les âmes illuminées qui forment l'incorporation du Maître, l'Esprit Guide
Mysticisme

 

Table des matières :

Mysticisme

ISBN :
978-2-38397-001-9

 

ISBN :
978-2-35682-561-2

 

ISBN :
978-2-38397-047-7

  A paraître:

 

Cahier n°1 : La Vie Intérieure

Conférences prononcées à Katwijk en septembre 1922.

Préambule général aux cahiers traitant du mysticisme

Introduction générale sur les enseignements écrits de Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan

Avant-propos

Préambule du cahier n°1

1. La préparation pour le voyage       

Le voyage est aussi long que la distance entre la vie et la mort, et l'on doit avoir tout préparé. Nous sommes tous en voyage, la vie elle-même est un voyage, personne n'y est fixe. Par vie intérieure on entend une vie dirigée vers la perfection. La vie intérieure consiste en action avec la connaissance et repos avec la passivité du mental.

2. Le but du voyage       

Le travail de la vie intérieure consiste à faire de Dieu une réalité, afin qu'Il ne soit plus seulement une imagination. Dieu doit devenir tangible pour qu'on puisse L'aimer. La vie intérieure consiste à regarder au-dehors et au-dedans et à trouver son bien-aimé partout.

3. L’accomplissement des obligations de la vie humaine       

Pour chacun il y a enfance, jeunesse et maturité. Ceux qui vivent la vie intérieure s'accordent et s’harmonisent avec tous les stades d'évolution. Plus ces âmes avancent et plus elles deviennent humbles. La tâche à accomplir est de s'oublier entièrement et de harmoniser avec ses proches.

4. La réalisation de la vie intérieure       

Le sens exact de la vie intérieure est de vivre non seulement dans le corps, mais de vivre dans le cœur, de vivre dans l'âme. Une fois que l'homme a fait l'expérience de la vie intérieure, la peur de la mort a disparu. La vie intérieure est la naissance de l'âme ; avec cette naissance vient l'assurance de la vie éternelle.

5. La liberté d’action       

La vie intérieure aide une âme à grandir : elle établit des règles pour elle-même. Les âmes avancées respectent les lois de la communauté et se mettent en harmonie avec ceux qui les entourent. Respectant la morale de la généralité et leur propre morale, elles ont les mains et les pieds cloués.

6. La loi de la vie intérieure

La compréhension de cette loi donne au voyant un point de vue différent sur la vie. Pour lui toutes choses ont leur signification, chaque mouvement dans ce monde lui transmet un message. Il sait pourquoi il vient, il peut remonter jusqu'à la Cause première. On vit la vie intérieure en vivant étant un avec la Cause première.

7. Le but de la vie intérieure

Chaque objectif dans la vie d'une personne n'est qu'un marchepied. Il y a un temps dans la vie d'une âme où elle a le désir de jouer avec des poupées. Le voyage spirituel commence quand ces désirs cessent. Le but de la personne spirituelle est la réalisation de soi, et son voyage va vers la profondeur de son propre être. Le processus de l'évolution est comme une roue qui tourne sans cesse.

8. Comment atteindre la vie intérieure       

• La maîtrise du mental, accomplie par le fait de désapprendre ;
• La recherche d'un guide spirituel, quelqu'un en qui vous pouvez avoir une absolue confiance ;
• Recevoir la connaissance du monde intérieur ;
• La méditation, qui charge l'âme d'une nouvelle lumière et d'une nouvelle vie ;
• Vivre la vie quotidienne en évitant constamment de heurter les sentiments d'autrui, en pratiquant amour et pardon, et en s'élevant au-dessus des attachements qui lient l'homme.

9. L’homme-ange       

La première expérience de chaque âme est angélique. L'âme pure, en contact avec son être véritable, se tourne dans toutes ses expériences terrestres vers son origine angélique. Vairâgi indique une personne aux yeux de laquelle tout ce qui attire l'être humain a perdu sa valeur. Il s'en est affranchi. Lorsqu'il est pleinement développé, ce Vairâgi, cet homme-ange, vient au secours de l'humanité en tant que maître, saint, ou prophète .

10. Cinq différentes sortes d’âmes spirituelles       

- La personnalité religieuse qui réalise dans sa vie, en elle-même, tous les actes religieux extérieurs comme des révélations symboliques ;
- L'esprit philosophique qui comprend intérieurement toutes choses, et à l'extérieur agit selon les exigences de la vie ;
- Le serviteur, dont la philosophie et la religion sont dans ses actions, amenant le bonheur aux autres, ôtant les épines de leur chemin ;
- La personnalité qui est née mystique, dont l'âme est dansante, qui a compris la loi intérieure et sondé le mystère dont les âmes ont soif ;
- Le madzub qui possède un énorme pouvoir qu'il cache sous un bouclier d'innocence. Il ne montre au-dehors aucune trace de philosophie, de mysticisme, de religion ou de principes moraux, mais sa présence gouverne des pays en les protégeant de désastres par son silence, par sa constante réalisation de la vie intérieure.

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Cahier n°2 : Mysticisme, la manière de réaliser la vérité

 

Préambule du cahier n°2

1. Qu'est-ce que le mysticisme ?        (15 janvier 1924)

Il y a beaucoup d'écritures sacrées, mais une seule vérité. Il y a beaucoup de méthodes, mais une voie qu'on appelle le mysticisme. Les quatre méthodes principales pour atteindre le chemin de la réalisation sont : par la tête, par le cœur, par l'action, et par le repos. La méditation est pour le mystique comme de remonter une pendule. Elle est remontée en un moment et toute la journée elle marche. Cela bénit toute parole qu'il dit avec la pensée de Dieu.

2. La connaissance qu'un mystique atteint par la tête        (16 juin 1924)

La compréhension fait que l'on se sent uni à toutes choses. La vie sans cette compréhension est comme une pièce obscure contenant tout ce que l'on désire ; tout est là, mais il n'y a pas de lumière.

3. La méthode grâce à laquelle le mystique prépare son cœur pour le chemin spirituel        (19 janvier 1924)

Le cœur est le début de l'esprit qui fait de l'homme un individu. S'il y a un endroit où l'on peut trouver Dieu, c'est dans le cœur de l'homme.

4. La voie qu'on atteint par l'action       

La meilleure manière d'agir est de considérer l'harmonie, parce que cette vie entière est une seule symphonie, dans laquelle chaque âme joue sa partition. Le mystique développe un point de vue plus large, qui change sa manière d'agir. L'âme éveillée voit toutes les actions des gens comme des actions d'enfants de Dieu. Il sent que tout ce qui lui est fait vient de Dieu, et quand il agit bien ou mal, il agit bien ou mal envers Dieu.

5. Le repos        (1924)

Dans un état de repos l'homme devient conscient d'une partie de son être qui est au-dessus du corps physique. L'être de l'homme est un mécanisme corporel et mental, qui a besoin d'être remonté. Le repos et la méditation sont comme de remonter le mécanisme. La vérité se révèle elle-même. Le maître ne fait que guider vers cette révélation. Le seul Maître est Dieu.

6. La voie de la méditation        (Paris, 15 novembre 1925)

La région de la vie que la méditation explore est le monde du repos. La méthode pour explorer l'être intérieur, la partie de nous-mêmes qui est l'héritage de l'Etre Divin, par le repos est :
• La concentration :
composer une forme ou une impression ;
• La contemplation : retenir celle-ci ;
• La méditation : expérience amenée en s'élevant au-dessus de l'action du mental.
Alors la vie intérieure commence à se révéler.

7. Le mysticisme, un moyen en vue d'une fin        (Munich, 28 mars 1925)

Le mysticisme n'est pas le but, mais par le mysticisme on arrive au but. Le côté mystique du Soufisme consiste à voir aussi sans les yeux, à entendre aussi sans les oreilles. Mais une personne ne doit pas voir et entendre avant d'avoir développé sa vision des choses et pratiqué le principe de l'amitié.

8. La voix du silence        (Angleterre, 1920)

Une partie de la vie est exprimée, elle est active ; l'autre partie reçoit, elle est silencieuse et est ainsi capable de refléter ce qu'elle reçoit. Chaque activité parle. Le Soufi, purifié de toutes activités extérieures, devient capable d'entendre et de voir le monde intérieur. Six étapes préparent à atteindre cet idéal de silence : le contrôle du corps, le contrôle du mental, la foi, le cœur fondu, une observation attentive, la capacité de synthétiser et d'unifier. Alors, pénétrant dans le sanctuaire du silence intérieure, le ravissement d'entendre la Voix de Dieu peut être réalisé.

9. Le mot qui fut perdu        (San-Francisco, 19 avril 1923)

"D'abord était le Verbe, et le Verbe était Dieu". Ainsi toute la manifestation a commencé dans l'Intelligence. Qu'est ce qui était perdu? Dieu était perdu - perdu pour l'humanité qui a fermé son cœur à Lui qui est la soif de l'âme ; et elle a ouvert son cœur dans une autre direction. L'Intelligence a été enterrée sous sa propre manifestation. La Parole est perdue, parce que nous-mêmes l'avons recouverte. Le processus de la réalisation spirituelle est le dévoilement de la vérité qui a été voilée.

10. Le point de vue du mystique sur la vie        (Los Angeles, 24 mars 1926,titre original : « Sufi Mysticism »)

Le mystique regarde la vie de tous les points de vue. Il croît dans l'inconnu qui est à venir et dans l'invisible qu'on ne voit pas encore. Son point de vue est celui d'un homme qui se tient au sommet d'une montagne.

11. Le chemin du mystique        (Genève, mars 1925. Compte- rendu annoté par Murshida Goodenough comme « incomplet »)

Le mysticisme est un chemin pour atteindre le centre de la vie et des choses. Les mystiques tirent leur connaissance de la source divine. Vivre avec Dieu est immortalité.

12. L'objet de la vie        (Non daté, probablement entre 1916 et 1920, manuscrit de la main de Murshida Goodenough)

Dans son aspect individuel nous appelons la Conscience l'âme. La visée de l'homme doit être de reconnaître le Dieu qui est au-dedans. Le véritable objectif de la vie est libération. Par la conscience du Tout l'âme obtient sa liberté.

13. La liberté de l'âme (1)        (New-York, 24 janvier 1926)

L'homme poursuit la captivité et cherche la liberté. L'Esprit passe par le processus de la manifestation, afin de se trouver lui-même : la liberté est perdue pour trouver la liberté. Pour être libre la fausse conception du moi doit mourir. L'art du mystique est de jouer à la mort.

14. La liberté de l'âme (2)        (New-York, 31 mai 1926)

L'âme est prise par le corps et le corps est pris par l'âme.
La liberté ultime est obtenue par :
• La concentration : oublier la pensée du moi ;
• La contemplation sur l'idée : "mon moi limité est l'instrument de Dieu" ;
• La méditation sur l'Etre de Dieu ;
• La réalisation que chaque voix est la voix de Dieu, que chaque action est une action de Dieu.

15. Un océan intérieur        (Leeds, 3 décembre 1918, Question et réponse échangées après une conférence sur la télépathie)

A la surface l'homme est une goutte ; il est un océan dans le tréfond de son être.

16. Aphorismes       

Prière du mystique       

 

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Cahier n°3 : De la limitation à la perfection

 

Préambule du cahier n°3

1. Le mysticisme, Essence de toute connaissance        (San-Francisco, 9 Avril 1926)

2. La maîtrise du mystique        (Leeds, 23 avril 1919)

3. La voie de la méditation       

4. Le corps, le souffle et l'âme        (Berlin, octobre 1921)

5. Instructions pour le bon usage du silence        (Juin 1921, notes tirées du carnet de Miss Lloyd intitulées : « Lecture sacrée »)

6. Le pouvoir du silence (1)        (Paris, Musée Guimet, 5 juin 1921)

7. Le pouvoir du silence (2)        (Vevey, 24 novembre 1922)

8. Le pouvoir du silence (3)        (Hollande, janvier 1923)

9. L'homme, maître de sa destinée        (Paris, 10 décembre 1921)

10. L'homme, maître de sa vie        (7 octobre 1922, d'après un document dactylographié,
                                                          portant des corrections manuscrites de Murshida Saintsbury-Green)

11. De la limitation à la perfection (1)        (Florence, 3 novembre 1923, document de l'écriture de Murshida Sharifa Goodenough)

12. La résignation        (Manuscrit sans date préservé par Murshida Sharifa Goodenough)

13. De la limitation à la perfection (2)        (2 février 1924, manuscrit préservé par Mrs. Kefayat Lloyd)

14. Le but de l'homme dans la vie L'accomplissement du désir        (Londres, 17 décembre 1920)

15. De la limitation à la perfection (3)        (Paris, 14 décembre 1924)

Tiré de « La Coupe de Saki »

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Cahier n°4 : Le chemin vers Dieu - La réalisation du véritable ego

 

Préambule du cahier n°4

Les chapitres 1 à 13 font partie d’une série de conférences prononcées à Suresnes durant l’école d’été 1925.
Les chapitres 14 à 17 dans les mêmes conditions en 1926.

1. Les trois marches qui mènent à l'autel de la divine sagesse

2. Le mysticisme dans la vie

3. L'élévation de la conscience

4. Le chemin vers Dieu

5. Rassoul

6. La nature

7. L’idéal

8. La morale du mystique

9. La fraternité

10. L’amour

11. La beauté

12. La connaissance de soi

13. La réalisation de l'ego véritable

14. Accorder l'esprit

15. La vision du mystique

16. Les attributs du mystique

17. Inspiration et pouvoir du mystique.

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Cahier n°5 : Le chemin de l'initiation - La guidance divine

 

Préambule du cahier n°5

1. La guidance intérieure        (D'après des documents non datés ( entre 1915 et 1920), en écriture manuscrite préservés par Murshida Sharifa Goodenough)

Quiconque est sollicité ne peut donner une direction que dans la mesure de ses connaissances. Celui qui, pour être dirigé, se tourne vers Dieu, vers l'être intérieur, toute lumière et toute connaissance sont à lui pour le guider.

2. L'éveil de l'âme        (Document sans date d'écriture inconnue conservé dans les archives soufies)

L'âme réveillée commence à regarder la vie différemment. Tout commence à lui révéler son secret. Elle ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie, parce que chaque âme n'est pas "une autre" âme, c'est elle-même. Elle commence à montrer le point de vue céleste. Il y a quatre manières de développer l'âme : l'étude de la vie ; le chemin de l'amour ; les actions droites ; la communication intérieure, pour laquelle un maître aide l'âme à apprendre du Seigneur, le seul Maître qui existe.

3. L'initiation (1)        (Paris, 23 février 1924, « Causerie aux mourîds et aux amis »)

Initiation signifie initiative. C'est grâce à l'esprit d'initiative que l'on accomplit quoi que ce soit dans le monde. L'initiation naturelle est un réveil naturel de l'âme, c'est une extension de l'horizon. L'initiation reçue d'un instructeur mystique accorde l'élève afin qu'il devienne l'instrument de Dieu.

4. L'initiation (2)        (Vevey, Suisse - 24 novembre 1921)

L'initiation signifie avancer. La première chose nécessaire pour un Soufi est la culture de l'humanité, être l'ami de tous. Les paroles sont inadéquates pour expliquer l'idée de Dieu. La réponse qui vient sans paroles explique davantage. C'est ce que nous appelons initiation.

5. Le chemin de l'initiation (1)        (Centre Soufi de New-York, le 1er juin 1923)

Quand quelqu'un fait un pas dans une direction qu'il ne connaît pas, c'est une initiation ; tout comme le premier essai pour monter à cheval pour quelqu'un, qui ne sait pas où le cheval va le mener, est une initiation. Selon les mystiques il y a douze initiations. Les trois premières sont acquises avec l'aide d'un ami, d'un maître qui est un être humain. Les suivantes, plus élevées, viennent de l'idéal, du prophète. Et il y a l'initiation en Dieu qui est l'éveil de l'être réel, de l'Ego réel.

6. Le chemin de l'initiation (2)        (Paris, Musée Guimet, 20 décembre 1924)

La première initiation qui vient d'au-dedans de soi est une intention personnelle de s'avancer sur un chemin que l'on ne prend généralement pas. Le second pas est la matérialisation de cette initiative par l'initiation que l'on prend de la main de quelqu'un qui vit sur la terre. L'initiateur met l'initié sur le chemin où à chaque pas il trouvera une main qui l'élèvera.

7. L'initiation (3)        (New-York, Lenox Theatre, 21 janvier 1926)

Il y a des initiations naturelles, avancées et plus élevées. L'initiation naturelle vient comme un changement de point de vue sur la vie. Alors on cherche un guide marchant sur la terre. La meilleure manière pour Dieu de toucher un être humain est de le faire à travers des êtres humains, Ses instructeurs. Toutes les initiations sont des marches qui font monter vers la réalisation de soi.

8. L'entraînement spirituel        (Londres, 1916 - 1920, Archives Soufies, causeries ou entretiens divers en écriture manuelle ou dactylographiée préservés par Murshida Sharifa Goodenough)

Chaque âme est faite pour l'entraînement spirituel, mais chaque âme n'y est pas prête. C’est pour cette raison que les mystiques ont préservé ce sujet en tant que mysticisme.

9. L'entraînement ésotérique        (entre 1916 et 1920, document dactylographié, probablement dicté par Hazrat Inayat Khan, corrigé de sa main)

L'amitié entre murshid et mourîd se poursuit jusqu'à ce qu'elle s'étende à l'univers entier. Le murshid authentique est assuré de la divinité de sa mission. Il contrôle d'abord le moi, et ensuite transmet aux autres ce qu'il a pratiqué. L'initiation signifie l'entrée d'un étranger dans le lien de la fraternité humaine. Le mourîd reçoit l'expérience collective des divers murshids du passé.

10. Tawajoh, une forme d'éducation spirituelle        (Même manuscrit que le chapitre 8)

Pour celui qui n'a pas l'habitude de communiquer avec Dieu, il vaut mieux voir la vision de Dieu reflétée. Dieu est reflété dans le murshid qui à ce moment n'existe pas.

11. Le chemin du disciple        (Genève, Salle Centrale, 1921)

C'est la leçon de la considération, de la manière de devenir pleinement humain. Le disciple apprend à voir dans le sage et dans le sot, dans toutes les formes, un maître qui l'instruit. Il apprend à donner tout ce qu'il a jusqu'à présent donné à son maître à tous : le dévouement, le sacrifice, le service, le respect. Dieu seul est le Maître ; nous sommes tous Ses disciples.

12. La discipline spirituelle        (Angleterre, 19 avril 1920, conférence « aux mourîds »)

La manière de bénéficier de l'avancement spirituel est d'écraser l'ego. Baisser la tête devant quelqu'un par respect écrase l’ego. Être réellement disciple signifie, au point de vue spirituel, être notre moi naturel - ni élevé, ni pieux, ni bon - simplement notre moi naturel. Tous les exercices et toutes les méditations visent à enlever les voiles qui recouvrent ce moi réel.

13. La discipline spirituelle, la manière d'être disciple        (Suresnes, 5 Septembre 1926)

La première période durant le chemin du disciple est une période d'observation de toute chose, bonne et mauvaise, juste et fausse, sans exprimer d'opinion. Cela révèle chaque jour une nouvelle idée sur le sujet. Puis le disciple apprend à prendre chaque parole qu'il entend du maître comme un livre sacré. La troisième phase d'avancement est de trouver dans la vie les exemples de ses idées, montrant pourquoi elles sont vraies ou fausses. Les plus grands maîtres de l'humanité ont davantage appris de l'humanité qu'ils ne lui ont enseigné.

14. La guidance divine        (Suresnes, 24 août 1926, fait partie d'une série de conférences pour les mourîds)

Le message de Dieu vient en des paroles simples et rend toutes les choses difficiles aisées. On peut reconnaître la guidance divine sous cinq aspects différents : dans l'intuition ; dans des exemples à observer ; dans des paroles de conseil données par un ami, un enfant, un serviteur et même d'un ennemi ; dans une récompense, qui peut aussi être une tentation, faisant oublier que la récompense est un privilège ; sous la forme d'une punition - perte d'argent, d'amitié, de joie - qui vient afin d'élever la conscience de l'homme. Dans la punition du Dieu de compassion existe aussi une récompense.

Extraits du carnet de Hazrat Inayat Khan

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Cahier n°6 : Le voyageur du ciel

 

Préambule du cahier n°6

1. La relation entre Murshid et mourîd (1)        (Conférence aux mourîds conservée par Murshida Sharifa, sans date)

En Orient le murshid est vénéré parce que, si Dieu se manifeste sur la terre, c'est dans l'homme saint. Le travail du murshid est le travail de Dieu. Sa joie est d'unir son mourîd au Bien-Aimé.

2. La relation entre Murshid et mourîd (2)        (Tiré de “The Unity of Religious Ideals", 1ère Edition)

Les disciples sont par rapport au maître ce que sont tous les objets du ciel et de la terre par rapport au soleil.

3. La relation entre Murshid et mourîd (3)        (Suresnes, 07 juillet 1925, conférence aux mourîds sur le Message)

Le chemin de la réalisation spirituelle est un chemin d'abnégation. La condition en est de s'efforcer de devenir rien, et le résultat en est que vous devenez tout. Une fois qu'une personne a fait un pas vers l'effacement de soi, elle est déjà près de l'autel de Dieu.

4. Être disciple dans le chemin spirituel        (Manuscrit conservé par Murshida Sharifa sans date)

Le murshid aide cette lumière qui est en chaque âme à se découvrir. Ce qui importe au murshid est la vie du mourîd : qu'il devienne réellement humain.

5. La réalisation de soi, la recherche de l'esprit humain        (Document conservé par Murshida Sharifa, entre 1916 et 1920)

La réalisation de soi, savoir ce que nous sommes, doit être notre but. L'initiation est une preuve de confiance que donne le maître, mais l'initiation réelle est le travail de Dieu. L'enseignement est comme un joyau caché dans une pierre ; il est révélé avec le temps. Il y a un maître en chacun qui enseigne quand vient le moment.

6. La voie de l'initiation (1)        (Haarlem, 9 octobre 1921, conférence aux mourîds)

L'initiation signifie la tendance à avancer spirituellement. C'est le travail du voyageur vers les Cieux. L'objectif est de trouver Dieu en soi-même, de toucher l'Unité de l'Etre Entier. Le thème central du message Soufi est de produire la conscience de la divinité de l'âme humaine.

7. La voie de l'initiation (2)        (La Haye,6 juin 1924, conférence aux mourîds)

L'école intérieure est pour ceux qui sont éveillés à la voix de la vérité, et qui auront de la patience tout au long du voyage. L'on apprend à se connaître soi-même et à comprendre la vie. L'homme a un corps terrestre, mais une âme céleste. Sa parenté véritable est la parenté avec Dieu.

8. L'initiation        (New York,15 janvier 1926, conférence aux mourîds)

L'initiation est fixée pour un certain moment, et quand ce moment arrive vous êtes amené à votre maître. Le lien de l'initiation vous unit non seulement à votre murshid , mais à toutes les âmes illuminées qui sont devant vous et dans l'invisible.

9. Le Murshid        (New-York, 8 janvier 1926, extrait d’une classe de mourîd)

Servir l'humanité est le but des âmes qui sont bénies par la vision de leur Dieu.

10. L'attitude que doit avoir un mourîd.        (La Haye, 03 juin 1924, conférence aux mourîds)

L'attitude d'un mourîd envers la vie doit être pleine d'espoir, envers ses motifs courageuse, envers le murshid loyale, envers la Cause sincère, envers l'objectif qu'il a à accomplir ardente, exempte de doute. Se poser des questions sur ses propres progrès est un empêchement sur le chemin ; c'est s'immobiliser au lieu de progresser. C'est un voyage de toute la vie. Ceux qui l'ont accompli n'ont pas douté un moment qu'ils progresseraient.

11. Le mystère de l’Union        (Grande Bretagne, entre 1916 et 1920, conférence aux mourîds)

Le voyage vers l'union est une série d'expériences en association. L'état final d'union est un intime, indissoluble compagnonnage, relation et identification avec l'Etre Ultime, le Créateur, le Soutien et Celui qui pardonne.

 

 

 

 

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